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Depuis le temps que nous attendions ce week-end culturel dans le haut lieu touristique de Pons ! Sa tour médiévale et ses champs de coquelicot, ses cultures viticoles et ses intellectuels renommés… Que nenni ! Nous n’avons rien connu de tel ! Au lieu de ça, nous avons vu la Pitchouli, une adjointe au maire ébouriffée, des piscines improvisées et des meules blanchâtres !! Je vais vous raconter …

 

Pour annoncer la couleur, la team week-end nous donna rendez-vous alcool à la main. Les minibus avaient été constitués à l’avance et je vous le donne en mille : les Ducon et Ducon n’avaient pas été séparées ! Après plusieurs bières ingurgitées, les arrêts sur les aires devenaient un danger : des Russes ont failli nous embarquer plusieurs filles dont notre internationale Kro ; Mathilde confondait jus de fruit et punch orange et Hubert –ce héros !- a montré un goût prononcé pour les voies sans issue…

L’arrivée à Pons se fit dans la discrétion : des bouteilles tombées sur un rond-point, des chansons beuglées à l’arrivée au club. Les plus grands de Pons nous attendaient, merguez à la main, et la première soirée fut une grande réussite. Après un discours émouvant de notre Chabert préférée, chants de messe et Paquito furent de rigueur : Didier commençait à tanguer, Aurélien à chanter (ce qui n’annonce jamais rien de bon) et les meilleurs se couchèrent avec le coucher du soleil. Brahim, connu pour sa patience éternelle, piqua tout de même une colère en réalisant que les douches pouvaient, à Pons seulement, se métamorphoser en baignoire ! Chabert on t’a vu ! Célinda pourquoi tes fringues sont-elles encore mouillées ? Comprenez alors ma surprise si, en sortant de la douche, je me retrouve nez à nez avec une représentante de l’état qui m’accuse d’être en-pyjama-dans-les-vestiaires !

 

Le départ prévu à 8h le lendemain (ou le matin même, au choix…) se fit ainsi avec quelques minutes de retard. Arrivées sur l’Ile de Ré, nous comprîmes enfin ce qui nous attendait : enfin du poney sur la plage ! Certaines explosèrent de joie, d’autres encore rient jaune… C’est le cas d’Aurélien, avec sa gueule de bois et son niveau d’équitation en carton ! Didier - ma cavalière ! - dont les longueurs touchaient  terre même sur sa monture, Mini Marley ne savait plus où mettre ses cheveux, Chabert ne maîtrisait pas le freinage et enfin Rocher et Servane nous firent une cascade. Sacré périple pour les débutants, récompensés par des plâtrées d’huîtres qui les attendaient. Le bonheur : du vin, des huîtres, du beurre et… des carottes ! Tellement de carottes que Margot finit par devenir aimable ! Et en dessert… du taboulé fait maison par Mathilde et son traiteur Leclerc. De quoi remettre les estomacs d’aplomb avant le denier match de la saison : celui qui nous permettrait de retrouver l’orgueil oublié dans les chaussettes de Saint Orens.

 

Il y a du laisser-aller dans l’air : les coaches entrent sans frapper, certaines ont des élans de Ricard et Mathilde était presque à l’heure. Ça puait le match difficile… et pourtant ! Sans pression et sans enjeu, l’équipe n’était plus la même : les passes finissaient leur trajectoire, les plaquages ratés étaient bien vite rattrapés, Roméo et Célinda galopaient comme après un apéro et le TC, enfin, concrétisait ! Pour leur dernier match dans les maillots bleu et rouge, Margot et Mathilde brillaient : un essai de Mathilde qui se faufile comme mon frère entre ses bras et un contre de Margot qui les tentait depuis 10 ans déjà ! Les changements de postes ne perturbèrent pas grand monde : Bip Bip retrouva ses cannes à l’aile, pour un deuxième essai, Delmas retrouva « son pep’s » en 10 alors que Rocher râlait comme une bonne avant ! Chabert, revenue sur le terrain, mit un essai qui fit oublier celui de la Couronne aplati en tout début de deuxième mi-temps. Un match bien agréable donc, avec des supporters en délire et un temps idéal pour suer l’alcool. Petit bémol dans ce paysage paradisiaque : le corne du rhinocéros cocu qui apparut sur mon front avec un choc avec ma coéquipière. Hubert - ce héros ! - un demi dans une main et l’arnica de l’autre, fit disparaître l’excroissance tel un magicien. Sur un score final de 25 à 5, les deux équipes poursuivirent amicalement leur match en Troisième mi-temps.

 

Là encore, un gros match : la diffusion de la finale Clermont vs. Stade Français ne fût pas vécue de la même façon par tout le monde. Sous les chapiteaux, les chansons fusaient : le Zèbre et Chabert soulevèrent les foules avec la fameuse chasse à l’Ours. Une fois l’Ours abattu, Rocher chantait des chansons occitanes « jusqu’à plus soif » alors que Delmas proposait la fameuse « giclette de l’amitié » à des personnes d’âge avancé… La Couronne ne pouvait pas passer à côté : elles organisèrent une mission secrète du tour du stade en petite culotte. Certaines, gênées devant tant de débordement, préférèrent rentrer tisser une guirlande de strings, d’autres relevèrent le niveau à la Pitchouli au milieu des cougars et d’Aurélien. Le lendemain fut rude : il fallait finir tout le taboulé sous peine de gobage de yaourt… Nicole en a subit le supplice ! Heureusement la team week-end avait prévu ce découragement revivifié par un petit voyage aux Antilles. C’est là qu’eut lieu la plus longue chenille de tous les temps, proposée au Guinness des records mais refusée à cause des pertes de maillot tchu tchu ! Pour finir en beauté, l’élection récompensa les meilleurs éléments du weekend dont Bijou qui releva le pari de rester habillée plus de 24 heures. Le retour en bus fut nostalgique, mais Hubert- ce héros ! - gardait la forme et chantait avec conviction : « en avant le Fousseret ! »…

Un long week-end qui conclut en beauté une saison aussi difficile qu’émouvante. Certaines doivent partir, nos coaches se dirigent vers de nouveaux horizons, d’autres resteront fidèles au poste, mais tous ont ce même air dans la tête, que l’on aime chantonner les soirs de fête : Si tu n’as jamais joué, comment peux-tu comprendre, qu’on ait le cœur serré lorsque revient septembre.

 

Merci à Mannie et Mathilde pour l’organisation de ce weekend mémorable, et pour tous les souvenirs qu’elles ont su créer dans nos cœurs tout au long de cette année. Charbet, Bijou, Eva, Mathilde et Margot, vous allez nous manquer en tant que joueuse, que personne et qu’amie. Les futures victoires seront d’autant plus belles qu’elles vous seront dédiées. TC un jour, TC toujours !

 

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Résumé we de fin d'année 2015 - Pons

Virades de l'espoir 2015

Sous la houlette de Bip-bip, les virades de l'espoir ont été organisées au TCMS le 26 septembre 2015.

Elles ont permis de récolter plus de 1000€ en faveur de la lutte contre la mucoviscidose.

 

Cette journée a réuni 4 équipes de flags, 7 équipes féminines cadettes et séniors, 2 arbitres et une quinzaine de bénévoles.

 

Le résumé de cette belle journée avec photos est disponible ICI.

 

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